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Co-activité et plan de prévention, comment ça marche ?

mars 2024
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En cette nouvelle année 2024, les phases finales de préparation des Jeux Olympiques ont été entamées afin de recevoir les athlètes émérites représentant chaque nation. Les travaux de finition sont en cours afin d’assurer un accueil optimal à ces visiteurs de marque.

Pendant ces importants chantiers, de nombreuses entreprises interviennent simultanément.

Dans le cadre de cette co-activité, la gestion des risques doit être adaptée.

Co-activité et gestion des risques, quelle réglementation ?

Alors que les années précédentes ont été marquées par d'importants chantiers dont les contours sont notamment encadrés par les règles issues du Code de la construction et de l'habitation, du Code de l’urbanisme et du décret de 1994 (décret n°94-1159 du 26 décembre 1994), les derniers travaux de finition pour les JO de 2024 s'inscrivent dans le cadre du décret de 1992 (décret n°92-158 du 20 février 1992).

Ce dernier permet la réalisation de travaux n'affectant pas la structure ou les fondations d'un édifice ou d'un espace, garantissant ainsi l'achèvement des préparatifs dans le respect de la réglementation en vigueur.

La notion de co-activité

La co-activité, ou activité simultanée sur un même site d'une entreprise utilisatrice et d'entreprises extérieures, crée des interférences d'activités des personnels de ces entreprises, des interférences d'installations, de matériels et de produits. Ces interférences sont susceptibles d'engendrer des risques professionnels pour la santé au travail.

La Circulaire DRT N°93-14 du 18 mars 1993 définit les termes d’entreprises utilisatrice et extérieure :

  • Entreprise utilisatrice : « Toute entreprise d’accueil où une opération est effectuée par du personnel appartenant à d’autres entreprises, lorsque ce personnel n’est pas complètement sous sa direction, qu’il y ait ou non une relation contractuelle avec les entreprises intervenantes et sous-traitantes. ».
  • Entreprise extérieure : « Toute entreprise juridiquement indépendante de l’entreprise utilisatrice amenée à faire travailler son personnel ponctuellement ou en permanence dans les locaux de l’entreprise l’utilisatrice qu’il y ait ou non une relation contractuelle entre cette dernière et l’entreprise extérieure. ».

Le plan de prévention des risques dans le cadre de la co-activité

Le décret de 1992 encadre depuis de nombreuses années ces interférences en imposant diverses exigences, parmi lesquelles figurent deux critères principaux :

  • un total de 400 heures d'opérations,
  • et/ou l'exécution d'un travail dangereux défini par l'arrêté du 19 mars 1993.

En cas de concordance de l'un de ces deux critères avec l'accueil d'une entreprise extérieure sur le site, il est impératif de rédiger un plan de prévention, ou PDP. À défaut, des amendes peuvent être encourues pour non-conformité à la réglementation, voir plus en fonction de la situation.

Exemple :

Pendant la maintenance d’équipements portuaires, un employé d’une entreprise externe décède après une chute depuis un portique à conteneurs appartenant à l’entreprise utilisatrice. Les deux entreprises font l’objet de poursuites pour avoir effectué des travaux sans inspection commune préalable. De plus, l’entreprise extérieure est accusée d’homicide involontaire lié au travail (arrêt de la Cour de cassation, Chambre criminelle, 4 avril 2023, n°21-81.742).

La liste des travaux dangereux étant explicite et détaillée, notre attention se portera désormais sur la méthodologie de calcul du nombre d'heures, en vue de le confronter au seuil réglementaire de 400 heures.

De manière très opérationnelle, il est crucial de rester vigilant face à certains pièges et fausses bonnes pratiques qui se sont répandus et généralisés au fil des années pour la réalisation d’un plan de prévention.

Comment optimiser la gestion de sa co-activité ?

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